27 février 2022

Goldmund Quartett

Cordes

Goldmund Quartett © Nikolai Lund 

Biographie

Florian Schötz  -  violon
Pinchas Adt  -  violon
Christopher Vandory  -  alto
Raphael Paratore  -  violoncelle

Considéré comme l’un des plus prometteurs et des plus passionnants jeunes quatuors à cordes, le Goldmund Quartett s’est formé auprès de Günther Pichler, violoniste du quatuor Alban Berg, et des membres du quatuor Artemis. Invité de nombreux festivals européens, le quatuor s’est également produit en Chine, en Australie, aux États-Unis et au Canada. En 2016, le quatuor a publié son premier enregistrement d’œuvres de Haydn chez NAXOS; cet enregistrement a été chaleureusement salué par la critique. En 2018, le Goldmund Quartett a reçu le second prix et le prix spécial de la meilleure interprétation d’une œuvre du XXe siècle au concours international de cordes Wigmore Hall et le Prix de la meilleure interprétation de l’œuvre commandité au Concours international de musique de chambre de Melbourne. Le Goldmund Quartett a été nommé étoiles montantes d’ECHO pour la saison 2019-2020. Ses interprétations sont réputées pour leur intériorité, leur justesse et leur raffinement. Débuts au LMMC.

https://www.goldmundquartet.com/

Notes

Mozart n’a que 16 ans lorsqu’il écrit le Divertimento K. 138. Il s’agit d’une pièce pleine d’invention, de charme et d’une élégance typiquement mozartienne.

Depuis l’automne 1892, Dvořák séjournait à New York où il avait été invité à diriger le Conservatoire national de musique et à y enseigner la composition. Pour échapper momentanément à l’agitation new-yorkaise, il passe l’été 1893 à Spillville, un village de l’Iowa, siège d’une importante communauté tchèque. Dans une lettre adressée à un de ses amis, Dvořák affirme qu’il souhaite écrire un quatuor simple et très mélodieux. De fait, en l’espace de 15 jours le musicien compose le Quatuor « Américain ». Telle une carte postale musicale évoquant le séjour passé à Spillville, ce quatuor retentit du chant du Tanagra écarlate dans le troisième mouvement et, dans le Finale, les danses populaires bohémiennes voisinent avec les tambours indiens et les cantiques entendus à l’église.

Des trois quatuors dédiés au prince Razoumovski, le Quatuor opus 59 n 3 de Beethoven fut le plus apprécié. Salué par la critique comme une œuvre devant plaire aux esprits cultivés, ce quatuor témoigne d’un nouveau style rompant avec le classicisme: sonorités éclatantes, rythmes fougueux, surprises harmoniques, usage audacieux du contrepoint. Une œuvre destinée « aux temps à venir » comme se plaisait à le dire Beethoven.

Florence Leyssieux

Programme

MOZART (1756-1791)
Divertimento en fa majeur, K. 138 (1772)
Allegro
Andante
Presto

DVOŘÁK (1841-1904)
Quatuor en fa majeur, opus 96
« Américain » (1893)
Allegro ma non troppo
Lento
Molto vivace
Finale: Vivace ma non troppo

BEETHOVEN (1770-1827)
Quatuor en do majeur, opus 59 no 3 (1806)
Introduzione: Andante con moto – Allegro vivace
Andante con moto quasi allegretto
Menuetto grazioso
Allegro molto

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