Biographie

Hyeyoon Park - violon
Benjamin Grosvenor - piano

Hyeyoon Park, jeune violoniste coréenne, à la carrière déjà bien remplie, a remporté des premiers prix prestigieux : le concours ARD, à Munich en 2009, à l’age de 17 ans, le London Borletti-Buitoni Trust Award en 2011 et le London Music Masters Award de 2012. Elle se produit avec de nombreux orchestres renommés à travers le monde, sous la direction de chefs réputés tels Sir Roger Norrigton, Jean-Claude Casadesus, Jose Luis Gomez et Kent Nagano. Benjamin Grosvenor a débuté le piano à l’âge de six ans. À peine âgé de 10 ans, il devient le plus jeune lauréat du Southend Young Musician of the Year, du Essex Young Musician of the Year, du Emanuel Trophy, et de l’EPTA Trophy. En 2011, il signe un contrat chez DECCA et enregistre des œuvres de Chopin, Ravel et Liszt. Ce premier enregistrement sera couronné par deux Gramophone Award et un Diapason d’Or. Benjamin Grosvenor se produit sur les plus grandes scènes internationales, soit en soliste, soit avec des orchestres tels que les orchestres symphoniques de San Francisco, de Londres, de Melbourne, de Singapour et de Montréal. Débuts au LMMC.

Notes

Avec Mythes, Szymanowski souhaitait créer un nouveau mode d’expression du violon en employant toute une gamme de timbres et de techniques.

Ravel a construit sa Sonate pour violon et piano en exploitant les caractéristiques et les timbres propres à chaque instrument, allant même jusqu’à exacerber leurs différences. L’Allegro initial de la sonate, d’une écriture très fluide, est bâti autour de quatre thèmes habilement combinés. Le traditionnel Adagio est ici remplacé par un Blues nostalgique stylisé, un clin d’œil au jazz, ce genre musical nord-américain apparu en France durant la Belle Époque. La fin de l’œuvre cède à l’impulsion rythmique du Perpetuum mobile au cours duquel apparaitront plusieurs rappels thématiques des deux mouvements précédents.

Clara Schumann dédia les Trois romances opus 22 à son ami le violoniste Joseph Joachim avec qui elle eut l’occasion de les jouer lors d’une tournée de concerts. Les critiques soulignèrent l’originalité et la délicatesse de ces pièces ainsi que l’émotion qui s’en dégage.

Particulièrement ambitieuse pour l’époque, la Sonate à Kreutzer de Beethoven fut considérée, lors de sa création, comme une œuvre dont l’origi-nalité frisait le grotesque. Le violoniste Rodolphe Kreutzer, dédicataire de la sonate, refusa de la jouer, la jugeant « inintelligible ». Toutefois, cette œuvre marqua l’histoire de la musique - Janáček cite un des thèmes du premier mouvement dans son Quatuor no 1 « Sonate à Kreutzer » - et l’histoire de la littérature en inspirant à Tolstoï son roman éponyme.

Florence Leyssieux